Au fil des ans, Lyonbiopôle a participé à la création de projets, structures et filières qui portent l’innovation en santé en France et au-delà des frontières.
2007
La Fondation FINOVI (Fondation Innovations en infectiologie) œuvre pour soutenir la recherche fondamentale et translationnelle dans le domaine des maladies infectieuses. Sous l’égide de la Fondation pour l’Université de Lyon, c’est un outil de structuration qui privilégie le caractère innovant des recherches proposées sur les sites de Lyon et de Grenoble.
2012
L’IRT BIOASTER, seul Institut de Recherche Technologique en santé en France, développe un modèle technologique innovant pour répondre aux derniers défis de la microbiologie. Ces défis sont : combattre la résistance aux antimicrobiens, améliorer la sécurité et l’efficacité des vaccins, diagnostiquer rapidement les infections, tirer parti du microbiote humain et animal.
2014
L’association MabDesign vise à structurer et animer la filière industrielle de l’immunothérapie, à accroître la compétitivité des PME et à favoriser le développement et la production de biomédicaments sur le territoire.
2020
La Filière Nationale du Diagnostic In Vitro va permettre le déploiement d’actions concrètes : animation et accompagnement concertés par les 3 pôles fondateurs, représentation et soutien du SIDIV (Syndicat de l’Industrie du Diagnostic In Vitro), coopération avec le monde médical, scientifique et technologique, ouverture à des investisseurs spécialisés, cohérence avec les initiatives de l’État afin d’accompagner le développement des acteurs du DIV en France.
2020
Le HUB VPH, 1er hub mondial en Santé Publique Vétérinaire, domaine stratégique fortement lié aux problématiques de Santé Globale, a été créé pour lutter contre les maladies infectieuses. Il se concentre autour de 4 enjeux prioritaires : la gestion de crise des épidémies animales (épizooties) à forte portée économique, la lutte contre l’antibiorésistance, la sécurité sanitaire des aliments et la préservation de la biodiversité.
2020
Le i-Care LAB, lab santé de la région Auvergne-Rhône-Alpes favorise la création de nouvelles solutions afin d’accélérer la transformation des industries de santé, notamment par le biais du digital en collaboration avec les usagers et les acteurs publics et privés de la santé.
2021
L’Alliance Promotion Microbiote a pour objectif de promouvoir l’écosystème français impliqué dans le microbiote. Son objectif est de construire un écosystème d’excellence positionnant la France comme un leader européen dans le développement, la production et la commercialisation d’innovations scientifiques et thérapeutiques liées au microbiote.
BioXclusters PLUS (2016 – 2018) qui fait suite au projet BioXclusters (2012 – 2014) est un projet européen regroupant quatre clusters : Biocat (Espagne), BioM (Allemagne), BioPmed (Italie) et Lyonbiopôle (France).
Il a permis de réaliser des actions conjointes pour soutenir le positionnement des PME biotech européennes sur six marchés internationaux stratégiques (États-Unis, le Brésil, la Chine, le Japon, le Canada et la Corée du Sud) grâce à des outils partagés et à la création de liens privilégiés avec des organismes locaux.
Une des réussites de ce projet est notamment la signature avec le Osaka Bio Headquarters – localisé dans la préfecture d’Osaka au Japon – d’un protocole d’entente afin de faciliter l’accès au marché japonais pour les entreprises européennes. Ainsi, chaque année, Lyonbiopôle organise avec le Osaka Bio Headquarters le déplacement d’une délégation d’entreprises pour participer à un événement de rencontres et de réseautage à Osaka, en amont de la convention d’affaires BioJapan.
Ce projet a été co-financé par l’Union Européenne dans le cadre du programme COSME.
MAGIA2Market (2020 – en cours) qui fait suite au projet MAGIA (2018-2020) est un projet européen regroupant quatre clusters européens : BioPmed (Italie), BioWin (Belgique), Life Science Nord (Allemagne) et Lyonbiopôle (France).
Ensemble, ils mettent en œuvre des actions pour accompagner les entreprises Medtech européennes dans leur internationalisation en Chine, au Japon et aux USA, et pour accroître la visibilité de l’industrie européenne dédiée aux technologies médicales à l’échelon international.
Cela passe par :
Ce projet est co-financé par l’Union Européenne dans le cadre du programme COSME.
S3martmed (2018 – 2020) est un projet européen regroupant cinq clusters européens : BioPmed (Italie), BioRegio STERN (Allemagne), BioWin (Belgique), GAPR – Medsilesia (Pologne) et Lyonbiopôle (France).
Il a permis de réaliser des actions conjointes pour favoriser la coopération interrégionale et intersectorielle entre les clusters européens et leurs PME membres dans le domaine des technologies médicales. Par son action, les partenaires ont contribué à la mise en œuvre des politiques de spécialisation intelligente avec leurs régions et encouragé les investissements futurs dans les technologies médicales.
Ce projet a été co-financé par l’Union Européenne dans le cadre du programme COSME.
Lancé en 2020, le projet Covid AuRa Translate doit permettre de mieux comprendre les mécanismes d’infection afin d’apporter des réponses aux industriels pour l’efficacité des futurs vaccins et traitements. Porté par l’IRT BIOASTER, en collaboration avec Sanofi, bioMérieux, Boehringer Ingelheim, les 4 CHU de la région et Lyonbiopôle, il mobilise une quarantaine de chercheurs pour un budget de 4,5 millions d’euros, avec le soutien financier de l’Union européenne via les fonds FEDER – ainsi que des fondations Bullukian, Finovi et l’Institut Mérieux.
Le projet repose sur une « bio-banque » de milliers d’échantillons prélevés sur plusieurs cohortes représentant différentes typologies de patients et un suivi pouvant aller jusqu’à 24 mois post-infection. L’efficacité de nouveaux traitements sera quant à elle étudiée grâce à un modèle rongeur développé en collaboration avec l’école vétérinaire VetAgroSup. Ces outils permettront de mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques de l’infection, la réponse de l’hôte et ainsi d’anticiper et adapter les solutions vaccinales, d’identifier des biomarqueurs d’intérêt pour le développement de tests diagnostic, et de contribuer à l’identification de solutions thérapeutiques.